Le nouveau film de Yan England, Sam, prend l'affiche ce mercredi 28 juillet.
Lors de la tournée de promotion du film, nous nous sommes entretenus avec le réalisateur, qui nous a raconté, entre autres, comment est né ce projet.
« La base de ce qu'on voulait raconter, André Gulluni et moi, c'est quand quelqu'un est passionné ou a un rêve et que ça le tire vers l'avant... si un évènement arrive qui met en danger ce rêve-là, jusqu'où est-il prêt à aller pour ne pas tout perdre. On voulait raconter ça à travers un thriller », dit-il.
L'aspect natation est davantage une excuse dans le film qu'un véritable pilier narratif. « Je suis un nageur, j'ai fait de la compétition, j'ai entraîné des jeunes de 6 à 18 ans pendant longtemps aussi. Pour nous, le sport était une porte d'entrée. Ce n'est pas un film sportif. On voulait que ce soit un thriller psychologique. Quand on associe le sport à ces jeunes-là qui veulent aller aux Olympiques et à qui ont voue un grand respect parce que c'est un dévouement total et entier, ça devient vraiment intéressant. »
Malgré tout, il était très important pour le cinéaste que les scènes de natation soient crédibles. « On a eu une vraie équipe de natation, l'équipe Neptune. On a entouré Antoine Olivier Pilon de vrais nageurs. Pour les essais olympiques, on a du monde qui est venu d'un peu partout à travers le Québec. On voulait vraiment que ce soit réaliste. [...] Ceux qui pratiquent ce sport-là, tu veux qu'ils y croient tout de suite.'
England et André Gulluni ont écrit le rôle principal spécifiquement pour Antoine Olivier Pilon. « Je connais son dévouement pour sa passion, qui est le jeu, et son dévouement pour l'authenticité. Pour moi, c'était primordial pour ce film-là que chaque émotion qu'on allait vivre allait être le plus vrai possible. »
Mais, l'acteur n'a pas accepté immédiatement le rôle qu'on lui offrait sur un plateau d'argent pour une raison bien précise : il n'était pas à l'aise dans l'eau. Lisez-le sur le sujet ici.