Déjà la description nous donnait l'impression que The Cobbler ressemblerait à Click. Mettant aussi en vedette Adam Sandler, The Cobbler raconte l'histoire d'un cordonnier qui découvre un jour qu'il peut enfiler les souliers de certains de ses clients et emprunter ainsi leur physique. Le film se veut une fable moderne, un drame fantastique dans la même veine que cette comédie dramatique dans laquelle un homme pouvait contrôler le cours de sa vie avec une télécommande.
En plus d'être dans le même genre, The Cobbler s'apperante aussi à Click dans sa qualité. Pas un grand film, mais un divertissement respectable; c'est ce à quoi nous avons droit. The Cobbler est, par contre, beaucoup moins tragique que pouvait l'être Click. C'est d'ailleurs cette intensité inopinée que plusieurs avaient reprochée au film de Frank Coraci, sorti en 2006. Comme les critiques ne sont jamais satisfaits et que je suis l'une des leurs, j'irai jusqu'à dire qu'il manque de substance et de sentiments à The Cobbler, que le drame est rapidement tourné en ridicule et que ce burlesque qui en émerge manque de rigueur. Peut-être y a-t-il un équilibre à trouver entre le mélodrame de Click et les pitreries de Cobbler... À suivre.