Le long métrage québécois Roméo Onze, réalisé par Ivan Grbovic, a remporté récemment le Prix découverte, dans la catégorie Émile-Cantillon pour un premier film, au Festival international du Film francophone (FIFF) de Namur, en Belgique. Le film avait également été honoré au 46e Festival international du film de Karlovy Vary en juillet dernier, avec la mention spéciale du Prix Oecuménique pour le meilleur film.
Rami est un jeune homme libanais atteint d'une paralysie cérébrale, qui travaille au restaurant familial. Sa vie quotidienne est marquée par un rapport tendu avec son père et une gêne vis-à-vis des femmes. Sous une fausse identité, il entame une relation avec une femme via l'Internet. Sa correspondance avec Malaury lui donne de l'espoir. Il accepte même de la rencontrer en l'invitant dans un restaurant luxueux. Rami tente par tous les moyens de trouver l'argent nécessaire pour financer sa sortie. À quelques minutes de la rencontre (préparée au détail près), Rami se désiste lâchement par peur d'humiliation. Dévasté par la honte, il lui semble alors que le malheur s'acharne à lui ruiner l'existence. Mais Rami est en fait un batailleur et il se relèvera une nouvelle fois.
Le scénario a été rédigé par Grbovic et Sara Mishara, également directrice photo. Ali Ammar, qui en est à sa première expérience d'acteur, incarne le personnage principal. Il est accompagné à l'écran par une équipe d'acteurs québécois d'origine libanaise dont fait partie Joseph Bou Nassar, Sanda Bourenane et Éléonore Millier.
Le long métrage, distribué au Québec par Métropole Films, sera présenté en première québécoise lors du 40e Festival du nouveau cinéma les 15 et 16 octobre prochain et prendra l'affiche dans les salles régulières au printemps 2012.