Ce fut une extraordinaire expérience que celle du TIFF. Huit tapis rouges, quatorze films, trois conférences de presse et trois entrevues en six jours. Six jours qui commençaient aux aurores et qui se terminaient en pleine nuit, mais six jours merveilleux, à la fois enrichissants et grisants.
J'ai appris beaucoup - plus que ce à quoi je m'attendais - sur le métier de paparazzi (comment coûte une photo de star, ce qu'il faut photographier pour qu'elle ait de la valeur), j'ai pu discuter avec d'autres journalistes qui font le même métier que moi à l'étranger et même avec des représentants de d'autres festivals, qui sont au TIFF en tant qu'observateurs pour améliorer leur propre évènement. D'ailleurs, une jeune femme qui travaille pour Sundance me disait que beaucoup d'idées avaient été empruntées au TIFF et que le Festival du Film de Toronto était l'un des mieux organisés et des plus novateurs au monde.
Il y a eu plusieurs oeuvres cinématographiques intéressantes cette année; 12 Years a Slave par exemple, pourrait bien décrocher une nomination aux Oscars, tout comme Sandra Bullock pour sa performance dans Gravity, mais mes deux coups de coeur du festival sont Don Jon de Joseph Gordon-Levitt et The F Word de Michael Dowse. Ce sont deux comédies romantiques, deux films légers mais intelligents qui arrivent à nous faire oublier nos débâcles du quotidien et parviennent à nous apposer un sourire niais au visage.
Le Festival du Film de Toronto est définitivement un incontournable dans le monde du cinéma et je suis bien heureuse d'avoir pu partager avec vous ma première expérience dans la Ville-Reine.