Nichola Burley, une jeune actrice britannique qui est la vedette principale de Streetdance 3D, rencontrait les médias montréalais hier après-midi dans le cadre de la sortie du film dans la province, qui aura lieu ce vendredi.
Avez-vous toujours été passionnée par la danse? « Oui, surtout la danse contemporaine. Je la trouve à la fois intéressante et étrange, mais tellement créative, expressive et excitante. » Parce que la manière qu'ont les danseurs d'essayer de transmettre une émotion se rapproche du travail de l'actrice. « Oui, en effet! Je n'y avais pas pensé de cette façon-là, mais en effet, la chose la plus agréable de jouer la comédie - et c'est la même chose pour la danse - c'est que ce sont des moyens d'expression artistique qui permettent de s'exprimer, d'exprimer ses pensées, ses sentiments, et de mélanger le jeu et la danse est très excitant. »
Le film mise aussi beaucoup sur l'opposition entre le ballet et la danse de rue. « Le ballet, pour moi, est beaucoup plus classique. Les danseurs de ballet ne semblent pas utiliser leur force, ou leurs muscles, mais en réalité ils utilisent toutes les parties de leur corps. Pour les danseurs de rue, on peut voir leurs qualités athlétiques et acrobatiques, la puissance de leurs mouvements. Le ballet est très élégant et est mieux conçu pour la scène, alors que la danse de rue est plus brutale, plus énergique. »
Ces distinctions et ces préjugés existent-ils dans le monde des acteurs? « Cela s'exprime différemment. Imagine une audition où un acteur avec un énorme CV est face à un jeune acteur qui vient de terminer l'école : ils peuvent être bons tous les deux, mais ils ont des qualités différentes. »
« Je pense que c'est le message du film : chaque danseur a ses forces, de la même manière que chaque personne a ses forces. »
Selon vous, est-ce que les publics britannique et nord-américain tireront la même chose du film? « Je pense que oui. Tout le monde peut s'amuser de la même manière et peut avoir l'inspiration de faire quelque chose à la sortie de la salle, même si ce n'est pas la danse. Le film te fait croire que les choses les plus folles que tu voulais faire, mais dont tu ne te croyais pas capable, sont à ta portée. Au Canada et aux États-Unis, les gens sont très ouverts à cette idée qu'ils peuvent tout faire, et le film les encourage à le faire. »
Streetdance 3D prend l'affiche demain sur 50 écrans en 3D seulement.