Après avoir dû attendre six ans entre le très décevant Spectre et No Time to Die, qui marquait la fin de l'ère Daniel Craig, les fans de l'agent 007 devront une fois de plus prendre leur mal en patience, si l'on en croit les propos tenus par Barbara Broccoli lors d'une entrevue accordée à The Guardian.
La productrice a notamment confié que le studio était toujours en réflexion en ce qui a trait à l'essence du 26e long métrage de la franchise, et surtout à savoir sous quelle forme reviendra James Bond après une conclusion comme celle de No Time to Die, qui était une première en près de soixante ans.
L'objectif est une fois de plus d'adapter le personnage à l'évolution à vitesse grand V du monde actuel.
« Je pense que ces films reflètent l'époque dans laquelle ils se trouvent, et il y a un très grand chemin à parcourir pour les réinventer pour le prochain chapitre et nous n'avons même pas commencé par cela », a notamment expliqué Barbara Broccoli.
« Je repense à GoldenEye, quand tout le monde disait : "La guerre froide est terminée, le mur est tombé, Bond est mort, plus besoin de Bond. Le monde entier est en paix, il n'y a plus de méchants". Et c'était faux! »
Le défi sera donc de garder l'espion au goût du jour pour un énième tour de piste, avec un nouvel interprète (dont l'identité n'a toujours pas été confirmée), et ce, tout en évitant de dénaturer ce dernier à outrance afin de ne pas attiser la colère des fans de longue date. Ou, comme on dit dans le jargon, ne pas répéter les mêmes erreurs que Disney.
Barbara Broccoli a également confirmé que James Bond allait demeurer une affaire de cinéma. Pas question, donc, que le prochain opus fasse ses débuts sur une plateforme numérique.
Après avoir vu sa sortie être repoussée de plus d'un an en raison de la pandémie de COVID-19, No Time to Die était tout de même parvenu à cumuler des recettes de plus de 774 millions de dollars à travers le monde.