2024 aura de nouveau été une année faste pour le cinéma québécois, et ce, autant en termes de qualité des productions proposées que de succès au box-office.
Les longs métrages millionnaires ont de nouveau été nombreux, et les artisans d'ici peuvent lever leur verre bien haut à la santé de celles et ceux qui ont contribué à garnir les douze derniers mois d'une autre cuvée digne de mention.
Évidemment, certaines oeuvres se sont davantage démarqués du lot.
Découvrez sans plus tarder les cinq films québécois qui ont le plus retenu notre attention au cours les de la dernière année.
« Un film simple, mais jamais simpliste, beau et apaisant, mais jamais mielleux, mené avec toute la délicatesse et la sincérité voulues par l'une de nos meilleures cinéastes. »
La bonne nouvelle dans le cas de Bergers, c'est qu'il a connu le succès qu'il méritait, se joignant tout récemment au club sélect des films québécois millionnaires de la dernière année. Un retour en force pour la toujours excellente Sophie Deraspe, dont le parcours cinématographique demeure sans faute.
DIS-MOI POURQUOI CES CHOSES SONT SI BELLES de Lyne Charlebois
« Alexandre Goyette et Mylène Mackay trouvent tous deux le ton juste entre la force des principes et des idéaux, et la célébration de la vie sous toutes ses formes. Le tout dans un contexte d'observation des plus éloquents, et d'éveil des sens foisonnant et didactique (dans le bon sens du terme). »
Le pari était loin d'être gagné, mais Lyne Charlebois a su trouver les mots justes et les bonnes images pour aborder la correspondance et la relation complexe entretenues par le frère Marie-Victorin et sa collègue Marcelle Gauvreau, avant de partir à la découverte de la nature au sens propre, mais surtout de la nature humaine.
MLLE BOTTINE de Yan Lanouette Turgeon
« Nous pouvions nous attendre à ce que Mlle Bottine remplisse sans trop de difficulté son mandat en ce qui a trait à l'essence de son scénario. Mais le long métrage finit également par s'imposer comme une belle et substantielle introduction au septième art pour son jeune public. »
Il ne fait plus aucun doute que les productions La Fête sont entre très bonnes mains avec Dominic James aux commandes, Mlle Bottine s'étant révélé une belle surprise cinématographique qui osait faire pleinement confiance et traiter avec le plus grand respect son auditoire de petits et de grands.
SOLEILS ATIKAMEKW de Chloé Leriche
Un puissant long métrage qui aurait dû avoir droit à une sortie plus étendue, mais dont les grandes qualités ne sont pas passées sous le radar de ceux qui l'ont vu. Avec son docudrame, Chloé Leriche signe une oeuvre poignante sur le deuil et le sentiment d'impuissance à l'échelle d'une communauté, le racisme systémique et la justice à deux vitesses.
TU NE SAURAS JAMAIS de Robin Aubert
« Le constat est certainement confrontant. Mais il est parfois nécessaire de se faire mettre le nez un peu dans la m... pour nous rappeler qu'elle existe. À cet égard, Tu ne sauras jamais frappe fort, et dans le mille. »
Robin Aubert ne connaît toujours pas la définition du mot « compromis », et c'est comme ça qu'on l'aime. Le cinéaste va une fois de plus là où peu se seraient risqués à aller pour nous confronter de manière on ne peut plus frontale à tout ce qu'ont réellement vécu les personnes âgées durant la pandémie. Un long métrage d'une lourdeur accablante qui marque au fer rouge.