Malgré son jeune âge, la feuille de route de Jacob Tremblay nous donne l'impression qu'il est déjà un vétéran dans l'univers du doublage à Hollywood. Ces jours-ci, le principal intéressé tient le rôle de Flounder (ou Barboteur (ou Polochon à une certaine époque) en français) dans le remake en prises de vue réelles du classique de Disney The Little Mermaid.
Lors d'un récent entretien avec Cinoche.com, le comédien, qui soufflera ses 17 bougies cet automne, nous a parlé des défis que représentait un tel rôle, en plus de nous révéler le personnage classique de l'écurie Disney qu'il adorerait incarner si l'occasion se présentait un jour.
« J'étais très excité au départ, parce que je sais qu'il s'agit d'un personnage adoré du public, mais j'étais aussi nerveux pour les mêmes raisons », confie-t-il, en ce qui a trait à sa réaction lorsqu'il a appris qu'il avait obtenu le rôle.
« La principale différence entre le doublage et jouer la comédie sur un plateau, c'est évidemment qu'on ne peut exprimer des émotions qu'avec notre voix. C'est un défi qui vient au départ avec une certaine courbe d'apprentissage, mais je m'y suis habitué. »
The Little Mermaid a également été une première expérience de chant pour Jacob Tremblay, pour le numéro « Kiss the Girl ». En plus de cours particuliers, l'équipe de production s'est assurée que les talents impliqués dans cette scène emblématique puissent vraiment s'immiscer dans celle-ci.
« Ils ont utilisé une sorte de manège improvisé rappelant Disneyland pour s'assurer que les moments forts de la chanson soient toujours synchronisés avec les mouvements du bateau », explique-t-il
L'acteur avoue d'ailleurs que d'imaginer l'univers visuel du film à partir de peu d'éléments n'était pas toujours évident, mais qu'il a su trouver ses repères grâce à ses collègues, notamment Awkwafina et Daveed Diggs, avec qui il avait toujours plus l'impression de s'amuser que de travailler lors des journées de tournage.
« Nous devions tout imaginer à partir de boîtes de carton et des morceaux de styromousse. Cela montre au final à quel point le réalisateur Rob Marshall est un réalisateur créatif, car il savait exactement à quoi allait ressembler le film à partir d'éléments de décor plutôt limités », poursuit-il.
Si la tendance se maintient, les studios Disney risquent de poursuivre encore un certain temps le dépoussiérage de leur catalogue de classiques de l'animation. Et si l'occasion s'offrait à lui, Jacob Tremblay confie que le personnage qu'il aimerait le plus interpréter dans une version en prises de vue réelles serait Milo du sous-estimé Atlantis: The Lost Empire, sorti en 2001.
Il s'agit définitivement d'un long métrage qui mériterait d'être revisité.
En attendant, The Little Mermaid prend l'affiche partout au Québec ce vendredi 26 mai.