La présence de Sting au générique du film Kaamelott - Premier volet en a certainement surpris plus d'un lors du dévoilement du premier aperçu du long métrage, au début de l'année 2020.
Dans le film, évidemment très attendu par les fans, l'auteur-compositeur-interprète incarne Horsa, qui est inspiré d'un véritable personnage saxon qui fut « l'un des premiers envahisseurs de l'île d'Angleterre ».
Horsa a un rôle limité dans ce Premier volet, mais place peu à peu ses pions pour aspirer à des fonctions beaucoup plus importantes.
Au cours d'un entretien que nous a accordé Alexandre Astier, le créateur de la série Kaamelott et interprète d'Arthur Pendragon, ce dernier a révélé que le choix du célèbre chanteur du groupe The Police suivait une logique autant historique qu'artistique.
« Mes Saxons, j'ai toujours pensé leur donner une qualité étrangère. Je me suis toujours dit qu'il ne fallait pas qu'ils soient francophones de naissance. Comme dans les films d'occupation allemande en France pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est-à-dire que l'ennemi a travaillé sa langue française, mais ça ne lui est pas naturel. Il y a ceux qui ne la parlent pas du tout, et il y a ceux qui apparaissent plus dangereux parce qu'ils ont bossé la langue », a-t-il expliqué.
Dans le long métrage, Horsa est épaulé par son bras droit Wulfstan (incarnée par la chanteuse Jehnny Beth, notamment connue pour ses albums solos, sa récente collaboration avec le leader de la formation Primal Scream Bobby Gillespie, et pour être la chanteuse du groupe post-punk britannique Savages).
« Pour lui créer un second, Jehnny Beth se présentait vachement bien, parce que comme on leur a donné une couleur punk, un peu Angleterre années 1980, les prendre dans la chanson, et pas forcément chez les acteurs, c'est un truc que je voulais systématiser chez eux. Je trouve qu'ils font bien la paire », a conclu Alexandre Astier.
Kaamelott - Premier volet prend l'affiche partout au Québec le vendredi 23 juillet.