La cinquième journée de projections du Festival du nouveau cinéma commence à compter de 13h avec la présentation de Whitewash, d'Emanuel Hoss-Desmarais, à la salle Fellini du Cinéma Excentris. Mettant en vedette Thomas Haden Church et Marc Labrèche, le film raconte l'histoire d'un homme qui écrase un inconnu avec sa déneigeuse alors qu'il était ivre. Persuadé qu'il est sur le point d'être capturé par les autorités, il s'enfuit dans les bois où il est aux prises avec des hallucinations. Voilà qui est bien intrigant... On vous en reparle demain.
Par la suite, une rencontre avec la réalisatrice de Gare du Nord, Claire Simon, est prévue à 15h à Excentris. Le film sera présenté tout de suite après au même endroit.
Ce soir, le long métrage Une vie pour deux, réalisé par Luc Bourdon et Alice Ronfard d'après la pièce de théâtre du même nom, sera présenté à 19h30, également à Excentris. Puis, à 21h20, on pourra voir La ferme des humains - Version définitive, d'Onur Karaman, qui raconte l'histoire de deux amis dealers qui passent leurs journées sur un banc de parc en attendant des clients.
Sinon, le plus récent film de Paolo Sorrentino, La Grande Bellezza, est présenté à 15h au Cinéma Impérial. Inscrit en compétition à Cannes, le film met en vedette Toni Servillo dans le rôle d'un écrivain et journaliste vieillissant, roi de la société mondaine de Rome. Bien curieux de voir comment le style éclaté de Sorrentino servira cette histoire.
À 18h30, ce sera au tour de All is Lost de J.C. Chandor, qui met en vedette Robert Redford dans cet ambitieux projet solo et pratiquement sans paroles du réalisateur de Margin Call.
Finalement, les amateurs de Rubber seront sûrement intrigués par le nouveau film de Quentin Dupieux, titré Wrong Cops, qui sera présenté à 21h au Cinéma Impérial. Le réalisateur sera d'ailleurs sur place.
Hier on a pu voir Histoire de ma mort, un long métrage d'Albert Serra gagnant du Léopard d'Or, un film interminable d'un réalisateur qui idolâtre apparemment Pasolini, mettant en vedette à la fois Casanova et Dracula. Volontairement aride, le film fait bien peu pour asseoir son discours dans un contexte poétique qui est pourtant le seul salut de ce film autrement frustrant; les discours de ce Casanova rieur sur la perdition d'une époque de foisonnement intellectuel (car c'est bien ce dont il s'agit) ne surpassent jamais la simplicité de la formule, du punch. Le symbolisme finit par excéder, tout comme les longueurs et le silence. On ne prouve pas tout par le contre-exemple.
On espère avoir plus de succès aujourd'hui!