L'acteur néo-brunswickois Robert Maillet, que certains cinéphiles auront vu dans 300 ou dans la WWF, joue cette semaine dans le film Sherlock Holmes, de Guy Ritchie, aux côtés de Robert Downey Jr. et de Jude Law.
L'acteur à la physionomie très typée (il mesure près de sept pieds) se considère très chanceux d'avoir une carrière au cinéma. « J'ai été vraiment chanceux de l'avoir. Je n'ai pas d'agent, donc, ils m'ont juste appelé. C'est Warner Bros. qui s'occupait aussi de 300... »
« Je trouve ça fascinant, la production, les comédiens, les réalisateurs, à la hauteur de Hollywood! Ils ont de l'argent, ils n'ont pas peur de gaspiller. »
Il y a parfois tellement d'effets spéciaux qu'il faut imaginer des objets et des décors qui ne sont pas là. « Sur Sherlock Holmes il y avait beaucoup moins d'écrans bleus que 300. Ils ont bâti un vrai bateau pour ma scène avec Robert Downey Jr., pour faire le combat à côté. J'avais à tout détruire! » Vous parlez en français avec lui, dans le film. « Oui, mais c'était par accident. Guy Ritchie a appris que je parlais français le jour du tournage, alors il m'a demandé de dire mes répliques en français. Il aime beaucoup les dialectes dans ses films. En même temps, ça donne un trait de caractère à mon personnage. C'est le seul qui parle français dans le film. »
Le métier d'acteur ressemble à celui de lutteur. « La lutte, c'est la lutte. On ne peut pas faire autre chose que la lutte. Mais au cinéma, j'ai le choix. » Il faut jouer un personnage « Oui, bien sûr. C'est une pièce de théâtre : tu es un héros, ou le vilain, et tu racontes une histoire, devant un public. »
En attendant de voir où l'aventure hollywoodienne le mènera, Robert Maillet jouera aux côtés d'Antonio Banderas dans le film The Big Bang, du réalisateur Tony Krantz. Le tournage du film s'est terminé récemment.