Don Jon est un anti-dépresseur de qualité supérieure. Oubliez le Prozac, l'Effexor ou le Zoloft, le premier film de Joseph Gordon-Levitt à titre de réalisateur est la solution idéale contre la déprime saisonnière. Bonheur garanti.
Il y a avait longtemps que j'avais eu la chance de voir un film aussi euphorisant. On sourit du début à la fin en visionnant Don Jon sans trop savoir pourquoi. Évidemment, l'oeuvre est drôle, intelligente et audacieuse, mais par delà l'aspect logique de son efficacité, le long métrage possède une chose qu'il est difficile de rationaliser. Elle arrive à nous séduire de telle façon qu'on ne peut s'empêcher de sourire bêtement jusqu'à ce qu'on nous pousse le générique de fin.
Joseph Gordon-Levitt est arrivé à se tisser une place de choix dans le paysage cinématographique hollywoodien ces dernières années, et le jeune interprète de Cameron dans 10 Things I Hate About You (film culte de plusieurs filles d'une certaine génération; la mienne) n'a pas fini de nous étonner. Son Don Jon est à la hauteur des attentes, et même au-delà. Un film magique, vulgaire certes (classé 16 ans et plus au Québec), mais tellement vrai derrière toute son ironie qu'on ne peut qu'applaudir ces quelques grossièretés et son arrogance stéroïsée.
Don Jon est un anti-dépresseur de qualité supérieure. Oubliez le Prozac, l'Effexor ou le Zoloft, le film de Joseph Gordon-Levitt est la solution idéale contre la déprime saisonnière. Bonheur garanti.
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