Le cinéaste André Melançon est décédé à l'âge de 74 ans après avoir combattu la leucémie.
On doit notamment à Melançon les classiques jeunesse La guerre des tuques et Bach et bottine. Son nom est également associé aux films Comme les six doigts de la main, Printemps fragiles et Daniel et les Superdogs. On a aussi pu le voir en tant qu'acteur dans La belle empoisonneuse ainsi que dans Taureau de Clément Perron en 1973.
Au petit écran, il a travaillé sur Cher Olivier, qui a été récompensé par neuf prix Gémeaux, et Asbestos.
André Melançon a reçu le prix hommage de Gala du cinéma québécois en 2015. Lors de celui-ci, Melançon avait fait quelques recommandations inspirantes aux nouveaux cinéastes : « Étonnez-nous, questionnez-nous, bousculez-nous, faites-nous rire, faites-nous pleurer, c'est important. Faites-nous penser, c'est important. Faites-nous rêver, c'est essentiel. Amenez-nous vers l'empathie. Faites cet admirable métier « pour la suite du monde ». Longue vie à la culture québécoise! Longue vie au cinéma québécois et longue vie à la cinémathèque québécoise! »
L'hommage au réalisateur de La guerre des tuques s'est terminé par une guerre de boules de neige dans la salle du Monument-National, qui reste un moment mémorable pour plusieurs.