Guardians of the Galaxy, le plus récent film inspiré des bandes dessinées de Marvel, prend l'affiche ce vendredi au Québec et en Amérique du Nord. Réalisé par James Gunn, le film raconte l'histoire d'un groupe hétéroclite de voyageurs de l'espace qui sont forcés de collaborer afin d'empêcher un méchant mégalomane de détruire la galaxie. Le long métrage met en vedette Chris Pratt, Zoe Saldana et Dave Bautista, tandis que Bradley Cooper et Vin Diesel prêtent leur voix aux personnages de Rocket et de Groot.
Nous nous sommes entretenus avec Dave Bautista, un ancien lutteur de la WWF qui est aussi apparu dans les films The Man with the Iron Fists et Riddick. Dans le film, il incarne Drax le Destructeur.
L'acteur au physique déjà imposant n'a pas dû suivre d'entraînement particulier pour le rôle. « Quand j'ai eu le rôle, j'ai demandé au réalisateur s'il voulait que je prenne du poids, parce que j'avais arrêté de lever des haltères depuis un certain temps. Je m'y suis remis et j'ai pris 10 ou 15 livres. »
« C'était important, parce que le personnage de Drax est décrit comme « menaçant physiquement », et les autres acteurs du film sont déjà de gros gaillards. Chris Pratt, c'est toute une pièce, Lee Pace aussi, il est très imposant, tout comme Djimon Hounsou. Alors pour pouvoir être menaçant je devais être plus imposant qu'eux. »
Comment travaille James Gunn? « C'est le réalisateur le plus amusant avec lequel j'ai travaillé. Alors que d'autres réalisateurs restent derrière leur moniteur, lui il était très interactif, il donnait toujours des consignes, des encouragements. C'était une bonne ambiance, tout le monde avait du plaisir, sans pression. »
Quelles questions aimiez-vous lui poser? « Je m'inquiétais surtout de donner la meilleure performance possible. Je travaille pour le réalisateur, je voulais faire ce qu'il me dit. »
Le personnage de Drax est très drôle, pourtant il n'a aucune idée qu'il est drôle. « C'était le défi, c'est ça la blague. C'était parfois difficile de garder mon sérieux, mais je me suis dit que ce serait d'autant plus drôle s'il n'avait vraiment aucune idée de l'humour de la situation, lorsqu'il ne comprend pas les métaphores. »
Vu l'omniprésence des effets spéciaux, vous avez dû jouer dans des contextes où beaucoup d'éléments allaient être ajoutés en postproduction. « Heureusement, nous avions des plateaux très imposants. D'énormes plateaux, où il n'y avait pas seulement des écrans verts, mais de vrais accessoires, de vrais décors. Même les personnages animés du film étaient souvent incarnés par des acteurs qui nous donnaient la réplique. Tout le monde était costumé, c'était vraiment immersif. C'est tellement plus facile lorsqu'on n'est pas obligé de se fier seulement à notre imagination. »
Guardians of the Galaxy prend l'affiche demain à travers le Québec.