Dans quelques jours, plusieurs parents ayant jadis eux-mêmes été adeptes des Contes pour tous emmèneront leur progéniture au cinéma pour voir Coco ferme, nouvel opus de la franchise de films pour enfants, qui connaît aujourd'hui un second souffle.
Les deux principaux maîtres d'oeuvre de Coco ferme, le scénariste et producteur Dominic James et le réalisateur Sébastien Gagné, se sont amusés à glisser ici et là dans le long métrage une multitude de clins d'oeil aux anciens films des Contes pour tous. Plusieurs références à Tirelire, combines et compagnie - dont s'inspire Coco ferme - s'y trouvent notamment, ainsi que des rappels de La guerre des tuques.
« On voulait que les fans puissent identifier toutes ces affaires-là, et en même temps, si on ne les voit pas, ça ne change absolument rien et ne nous empêche pas d'apprécier le film », note Sébastien Gagné.
Ainsi, en regardant Coco ferme, popcorn en main, ouvrez l'oeil et surveillez...
- Un t-shirt de La guerre des tuques;
- Un insecte sur une épaule dans une scène d'amourette;
- Le clairon de La guerre des tuques (qui passe vite au début);
- La présence de Vincent Bolduc (vedette de Tirelire, combines et compagnie);
- Le nom de compagnie Dépannage éclair;
- Un compte payé de justesse à la caisse lors d'une scène d'achat (comme dans Tirelire...);
- Des jumelles identiques (rappelez-vous des jumeaux Leroux...)...
« On voulait faire plaisir aux fans, mais dans les visionnements, j'ai vu des enfants rire aux éclats à certains clins d'oeil aux Contes pour tous. C'est la preuve qu'ils connaissent les films bien plus qu'on pense! », s'amuse Dominic James.
De façon plus générale, plusieurs « codes » régissent l'élaboration d'une histoire des Contes pour tous. Par exemple, les personnages principaux doivent obligatoirement être interprétés par des enfants.
« Il faut que ça soit porteur d'espoir et inspirant. Il faut que ça soit vrai, et qu'on entende le Québec. C'est une question de valeurs, dans le respect des enfants », illustre Sébastien Gagné.
Coco ferme prend l'affiche au cinéma ce vendredi, 24 février.
