Le film québécois Lucidité passagère prend l'affiche dans les salles le 19 mars prochain. Le drame est réalisé par quatre jeunes cinéastes, Fabrice Barrilliet, Nicolas Bolduc, Julien Knafo et Marie-Hélène Panisset, pour qui il s'agit d'une première incursion dans le monde du long métrage. Chacun a dirigé une des trames narratives qui éventuellement s'entrecroisent. Cependant, il ne s'agit pas d'un film à sketches, le quatuor ayant supervisé de concert l'ensemble des étapes de fabrication, depuis l'écriture jusqu'au montage.
Véronique ne cache rien en amour. Mathieu est simplement un brin fatigué. Fred peut s'adapter à tous les genres de femmes. Rémi doit trouver ce qui l'allume dans la vie. Ce n'est que dans de brefs instants de lucidité que l'on parvient à voir le monde tel qu'il est. Des histoires naissent en parallèle: des gens « normaux » qui vivent une existence ordinaire. Des couples se forment, d'autres se disloquent, des amis se confrontent… Puis, des croisements surviennent, les quêtes s'opposent, les secrets se révèlent. Les petits drames de la vie contemporaine côtoient les grands. Et il y a l'art pour sublimer tout ça.
Ce film choral, adapté d'une pièce de théâtre, est une incursion dans l'intimité de jeunes adultes urbains qui pataugent dans l'incertitude à un moment charnière de leur existence. Tôt ou tard, ce que l'on fuit nous rattrape. Pourquoi faut‐il attendre la crise pour vivre pleinement?
La distribution comprend entre autres Daniel Parent, Erik Duhamel, Mario Saint-Amand, Maxim Roy et Hélène Florent. Très dans le paysage télévisuel (Les invincibles, La galère, Toute la vérité), cette dernière était également au générique des films Mémoires affectives et La vie avec mon père.