Comme pour les Razzies aux États-Unis, les Aurore célèbrent le meilleur du pire du cinéma québécois.
Le film Burn out ou la servitude volontaire de Michel Jetté a été sacré pire film de l'année, alors que les actrices Sarah-Jeanne Labrosse et Mylène St-Sauveur ont reçu le prix des meilleures pires actrices pour leurs rôles dans Un jour mon prince, un film qui nous avait fait grincer des dents.
Du côté masculin, c'est Adib Alkhalidey et Julien Lacroix qui ont obtenu les « honneurs » pour leurs performances dans le long métrage qu'ils ont eux-mêmes subventionné Mon ami Walid.
Un prix spécial Traurore a aussi été décerné à Papa est devenu un lutin pour l'ensemble de son oeuvre désastreuse.
Il faut savoir que l' « Académie » des Aurore est composée de cinq critiques de cinéma, soit Michel Coulombe d'ICI PREMIÈRE, Manon Dumais du Devoir, Brendan Kelly de The Gazette, Marc-André Lussier de La Presse Plus et Odile Tremblay du Devoir. Ces derniers évaluent plus de 30 films afin de dénicher les pires productions et performances.
Voyez ci-dessous l'ensemble des nommés et des récipiendaires de cette 13e édition :
Meilleurs pires accessoires
- Le redoutable lilas assassin dans Burn out ou la servitude volontaire (gagnant)
- L'acné juvénile dans La chute de Spartre
- Le tapis trop propre sous le cadre ensanglanté dans Pervers ordinaire
- La passe à cheveux génitale dans Sashinka
- La fake calvitie de Martin Perizzolo dans Mon ami Walid
- Le binasale dans Un jour mon prince
Meilleure pire scène
- La scène érotique avec la courge butternut dans Mon ami Walid (gagnant)
- La chicane de fées dans Un jour mon prince
- Le lézard humain dans Impetus
- Les agents pas très secrets dans La chute de l'empire américain
- L'amoureux gérontophile dans le mur dans L'amour se creuse un trou
Prix « Ça va pas fort »
- Emmanuel Auger dans Burn out ou la servitude volontaire
- Pierre-Luc Brillant dans Le nid (gagnant)
- Jean-Michel Anctil et Josée Deschênes dans Le répertoire des villes disparues
- Martin Dubreuil dans La grande noirceur
- Toute la distribution féminine de Dérive
Meilleure pire réplique
- « Je ne te parle pas d'amour, je te parle du besoin de se purger le poireau une fois de temps en temps. Tu as le cerveau qui suinte le sperme. » - Pervers ordinaire (gagnant)
- « Tu ne pourras pas fourrer à soir, tu es menstrué. » - La chute de Spartre
- « Caliss, j'suis en train de chier! » - Le nid
- « Je ne suis pas un avocat moi, je suis un criminel, je suis honnête. » - La chute de l'empire américain
Meilleur pire caméo
- La femme de Phaneuf dans La chute de l'empire américain
- Brandon Prust dans La chute de l'empire américain
- Denise Robert dans La chute de l'empire américain
- Dominique Bertrand dans La chute de l'empire américain
- Claude Robinson dans Ailleurs
- Emile Bilodeau dans Genèse (gagnant)
Meilleur pire film de l'année
- Papa est devenu un lutin (Dominique Adams)
- Mon ami Walid (Adib Alkhalidey)
- Burn out ou la servitude volontaire (Michel Jetté) (gagnant)
- Un jour mon prince (Flavia Coste)
- Pervers ordinaire (Roger Boire)
« Liquid Paper » féminin
- Sarah-Jeanne Labrosse et Mylène St-Sauveur pour Un jour mon prince (gagnantes)
- Elisabetta Fantone pour Papa est devenu un lutin
- Jézabel Drolet pour Burn out ou la servitude volontaire
- Madame « Je note » pour Burn out ou la servitude volontaire
- Toute la distribution de Pervers ordinaire
« Liquid Paper » masculin
- Adib Alkhalidey et Julien Lacroix pour Mon ami Walid (gagnants)
- Martin Boileau pour Pervers ordinaire
- Emmanuel Auger pour Burn out ou la servitude volontaire
- Jean-Marie Corbeil pour Papa est devenu un lutin
- Samuel Thivierge pour Identités
« Quand on se compare on se console »
- Amoureux de ma femme (gagnant)
- Carnage chez les joyeux touffus
- Le 15h17 pour Paris
- Sherlock Gnomes