La version en prises de vue réelles d'Aladdin de Disney prend l'affiche ce vendredi 24 mai.
Nous avons donc pensé vous informer davantage sur cette production à grand déploiement, librement inspiré d'un conte folklorique du Moyen-Orient.
- La ville fictive d'Agrabah a été construite dans les studios Longcross en Grande-Bretagne sur un tarmac de la taille de deux terrains de football en seulement 15 semaines.
Tout - des murs roses de Marrakech au marché en passant par les ruelles étroites et les toits encombrés - a été pensé en fonction de pouvoir tourner adéquatement les deux numéros musicaux d'envergure, « One Jump head » et « Prince Ali ».
- Le numéro musical le plus ambitieux du film, « Prince Ali », met en scène 250 danseurs et 200 figurants et a été tourné en cinq jours avec sept caméras.
- Pour la séquence « One Jump Ahead », le directeur photo Alan Stewart a attaché une caméra GoPro à la taille de l'acteur Mena Massoud afin de filmer le point de vue d'Aladdin alors qu'il court et saute dans les ruelles étroites et sur les toits.
- Les scènes extérieures ont été tournées en Jordanie, dans les déserts de Wadi Rum et Wadi Disi.
- Alors que la majorité des femmes d'Agrabah sont habillées à la mode arabe traditionnelle (grands imprimés et motifs floraux), la garde-robe de Jasmine est inspirée de l'Asie du Sud (soie, imprimés cachemire, perles et broderies) pour honorer sa mère qui venait du royaume voisin de Shehrabad.
- L'intérieur du palais, y compris l'imposante Grande Salle et la somptueuse salle du trône, présente de magnifiques sols en marbre, des voûtes immenses, des sculptures dorées et des tapisseries gigantesques.
- Le costumier Michael Wilkinson a conçu neuf tenues pour la princesse, toutes incorporant des couleurs incroyablement vives pour signifier sa forte personnalité et sa passion pour la vie.
L'un de ses ensembles les plus remarquables est une robe orange classique avec un voile brodé et des manches transparentes. Elle porte celle-ci pour accueillir le prince Ali au palais (voir ci-dessous). - Pour donner une nouvelle dimension à la nouvelle Jasmine, les scénaristes ont créé un nouveau personnage, Dalia. Cette dernière est la servante de la princesse, qui entretient une relation d'amitié solide et positive avec sa maîtresse. Grâce à leurs conversations, le public découvre qui est Jasmine et ce qu'elle pense vraiment.
- Les chorégraphies conçues par Jamal Sims (Hairspray, Step Up) comprennent également une touche contemporaine. Par exemple, « Prince Ali » et « Friend Like Me » proposent toutes deux des mouvements de breakdance.
- Le singe Abou est inspiré d'un singe capucin. Comme il a été créé en postproduction, l'acteur Mena Massoud devait s'imaginer le primate lors du tournage. « J'ai travaillé avec les marionnettistes pendant des semaines, juste pour comprendre le poids qu'il représentait sur mes épaules, comment je le mettrais par terre, comment je le prendrais, comment il interagirait avec moi », explique le comédien dans le dossier de presse.
- Dans cette nouvelle version, on apprend les origines de Jafar. Il s'avère que ce dernier est un orphelin élevé dans la rue, comme Aladdin. Par conséquent, Jafar est maintenant un méchant auquel le public peut mieux s'identifier. « Vous comprenez pourquoi il est si méchant », explique le producteur Dan Lin. « Je pense que c'est ce qui fait de lui un si bon méchant. Il est depuis longtemps le numéro deux du sultan et il en a vraiment assez. Jafar veut le pouvoir... et il n'est pas patient. »
Le personnage est interprété par l'acteur Marwan Kenzari.
- Les chansons ont aussi été toutes revisitées pour les mettre au goût du jour.
La pièce « Arabian Nights », qui ouvre la production, est désormais un numéro musical complet. Les paroles ont été réécrites afin de présenter le nouveau Agrabah au public. Le personnage de Jafar est d'ailleurs désormais mentionné dans la chanson. Il s'agit d'une séquence beaucoup plus ambitieuse que celle du film original.
On retrouve également une nouvelle pièce, « Speechless », interprétée par Jasmine. Dans cette chanson, Jasmine défend ses convictions. La chanson se déroule en parallèle à l'histoire. Elle est chantée d'abord timidement au début, puis comme un cri du coeur plus tard dans le film alors que Jafar s'est emparé du pouvoir.
Vous pouvez entendre ici la nouvelle version du classique « A Whole New World ».