Le film Target Number One (Suspect numéro un) prend l'affiche ce vendredi 10 juillet dans les salles du Québec. Il s'agit de l'une des rares nouveautés ces jours-ci alors que les cinémas viennent à peine de rouvrir suite à un long confinement.
Alors que nous nous sommes entretenus avec l'acteur Antoine Olivier Pilon, nous vous proposons un échantillon de huit choses qu'il nous a appris sur la production canado-québécoise.
- Le film est inspiré de l'histoire vraie d'Alain Olivier. Le comédien Antoine Olivier Pilon a d'ailleurs eu l'occasion de discuter avec lui avant de l'incarner à l'écran. « C'est la première fois que j'incarne quelqu'un qui a déjà existé. Il y a quand même une certaine nervosité à essayer de reproduire des évènements qui se rapprochent de la réalité. Ce qui est bien dans ce cas-ci, c'est que j'ai pu construire avec lui l'image qu'on allait partager au public dans le film. »
Voyez les deux hommes ci-dessous.
- Dans le film, le protagoniste consomme beaucoup de drogues. Afin de rendre son interprétation crédible, Antoine Olivier Pilon a questionné Alain Olivier sur la question. « Je n'ai jamais utilisé d'héroïne de ma vie donc je ne sais pas c'est quoi les effets. Il m'a éclairé là-dessus », indique l'acteur.
- Les noms de plusieurs personnages ont été modifiés dans le film pour des raisons légales. Par exemple, Alain Olivier s'appelle Daniel Léger. « C'est une enquête qui n'est pas close encore. Certains éléments sont encore sous investigation. C'était donc plus judicieux de ne pas mettre les vrais noms des policiers ou d'Alain dans le film. »
- Le film met également en vedette l'acteur hollywoodien Josh Hartnett. Antoine Olivier Pilon nous raconte sa rencontre avec lui : « C'est quelqu'un de très terre-à-terre. Je m'attendais à avoir plus un show. Je pensais qu'il allait avoir des assistants autour de lui; les clichés de la star hollywoodienne quoi... mais ce n'était pas du tout ça. La première fois que nous nous sommes rencontrés au bureau de production à Bangkok, il a été super gentil avec moi. On a eu la chance de répéter le peu de scènes que nous avions ensemble avec Daniel [Roby, le réalisateur], donc ça a tout de suite descendu la nervosité que j'avais. »
- Son coup de coeur a par contre été l'acteur américain Jim Gaffigan. « C'est un humoriste dans la vie : on a donc eu droit à un show tous les jours. C'était vraiment l'fun. Il y a une journée entre autres qu'on a passé sur un bateau pour tourner toutes les scènes en mer, c'était vraiment agréable de l'avoir à nos côtés à ce moment-là. »
- Ce que l'acteur a trouvé le plus difficile dans le tournage de ce film a été de passer 30 jours dans une métropole comme Bangkok. « C'est étouffant! Le trafic, le bruit, la pollution; Montréal c'est la campagne à côté de Bangkok. »
- Dans le film Target Number One, Antoine Olivier Pilon exécute sa première scène de cascade à vie. « J'étais super content de travailler avec des cascadeurs thaïlandais. Les deux acteurs avec qui je faisais la chorégraphie ne parlaient pas un mot d'anglais. On a eu droit à trois journées de répet avant le tournage. C'était un plan-séquence en plus. C'était éprouvant, mais vraiment agréable. »
- Antoine Olivier Pilon se dit impressionné par les efforts déployés par le réalisateur Daniel Roby pour mener à terme son projet. « C'est quelqu'un qui ne lâche pas le morceau. Daniel a vécu des péripéties incroyables sur le plateau à Bangkok, ce qui a fait en sorte qu'il nous a vraiment montré de quoi il était capable. J'ai vraiment beaucoup de respect pour sa force. Il se bat pour ce film-là depuis longtemps et ça paraît! » Mentionnons que Daniel Roby travaille sur ce projet depuis 12 ans.
Rappelons que Target Number One (Suspect numéro un) prend l'affiche sur plus de 120 écrans au Québec dès le vendredi 10 juillet.