Le film Joker était présenté au Festival du Film de Toronto. Malheureusement, nous n'avons pas eu la chance de le voir puisque la première était complète et que les visionnements de presse avaient lieu après notre départ. Nous avons, par contre, couvert le tapis rouge du film. Voyez nos photos au bas de l'article.
Comme le long métrage, qui a remporté le grand prix au plus récent Festival du film de Venise, arrive bientôt sur nos écrans, nous avons pensé vous faire part de cinq anecdotes de tournage sur cette production dont tout le monde parle.
- D'abord, il faut savoir que Joaquin Phoenix, qui interprète le protagoniste, est un acteur très investi dans ses différents rôles. Pour jouer l'ennemi de Batman, le comédien a perdu énormément de poids. Il prenait son personnage tellement à coeur qu'il ne faisait les scènes qu'une seule fois; pas question de reprendre le tournage.
« Vous commencez vraiment à devenir fou quand vous perdez autant de poids en si peu de temps », a d'ailleurs déclaré l'acteur en entrevue.
- Le maquillage du Joker est très similaire à celui de John Wayne Gacy, un tueur en série qui divertissait souvent les enfants habillés en Pogo le clown.
- La blague qu'on peut entendre dans la bande-annonce : « Quand j'étais petit et que je disais aux gens que j'allais devenir comédien, tout le monde se moquait de moi. Eh bien, qui rit maintenant? » est inspirée de la phrase célèbre de l'humoriste Bob Monkhouse qui disait : « People used to laugh at me when I said I wanted to be a comedian. Well they're not laughing now ».
- Joaquin Phoenix était un grand ami de Heath Ledger qui a fait une brillante interprétation du Joker dans The Dark Knight avant sa mort en 2008. Il a d'ailleurs remporté un Oscar posthume pour ce rôle.
- D'un point de vue plus technique, il faut savoir que le directeur photo Lawrence Sher et le réalisateur Todd Phillips ont choisi de travailler avec une caméra (65 Alexa) offrant une faible profondeur de champ. « Cela nous a permis d'isoler Arthur dans son monde, en renforçant l'idée qu'il est exclu, et parfois, se voit comme n'étant même pas existant. La caméra nous a aidés à raconter cet aspect de son histoire, que ce soit dans l'intimité de son appartement ou dans des scènes plus grandes, car nous pouvions le séparer de son arrière-plan ».