Nymph()maniaque Vol. I

La caméra intrusive à l'épaule, ainsi que le montage à la hache, prolongent l'impression d'un film qui s'improvise au fur et à mesure sous nos yeux, sous l'impulsion d'une pensée digressive et non censurée, brillamment portée par Charlotte Gainsbourg.

Oui, passez votre chemin, car il n'y a vraiment rien à voir ni même à comprendre de ce Nymph()maniaque Vol. I et Vol. 2, si ce n'est qu'il ne s'agit que d'une branlette intellectuelle de bas niveau et bien tristounette.

Actors play characters in various stages of Joe's development, from Christian Slater as her dad to LaBeouf as the guy who takes her virginity. Best of all is Uma Thurman as the wife of one of Joe's lovers.

She's gotta have it, von Trier-style.

For me Lars von Trier is a fascinating, if not always satisfying filmmaker. This is no exception. Throughout the two hour running time I found myself compelled, repulsed, bored and frustrated.

Parfois, on se demande même pourquoi le trublion danois a emprunté une approche aussi ambitieuse pour raconter une histoire de nature aussi intimiste.

Cet art de la digression est en soi un mécanisme captivant, mais qui malheureusement s'essouffle par son systématisme, et du fait que Lars Von Trier illustre littéralement ce qui est dit à l'écran.

En plus de prendre ses spectateurs pour des imbéciles, il semble ainsi continuer sa régression inexorable.

Nymph()maniaque est le film controversé que l'on attendait. Il ne fera pas l'unanimité, mais il a le mérite de provoquer. N'est-ce pas là l'un des objectifs de l'art?

This, however, is still a powerful filmmaker at the height of his skills.

Contrairement au superbe Melancholia, le complexe Nymphomaniac laisse donc l'impression d'un exercice de style schizophrène par le biais duquel Lars Von Trier tente à tout prix de repousser les limites de sa propre méthode, quitte à s'auto-parodier.