Jackie

Laissant sa caméra s'approcher du visage de Natalie Portman, parfois dans des gros plans quasi cassavetiens, le cinéaste magnifie le tempérament de cette actrice d'exception, qui éblouit par sa grâce douloureuse, sa détermination et sa fragilité. 

Jackie se révèle donc un examen particulier et fin d'une femme dont on croyait tout savoir et dont on va entendre parler en cette saison de prix.

Il convient d'ailleurs de souligner à quel point Natalie Portman porte ce film à bout de bras. Sans elle, sans sa composition saisissante, Jackie ne serait qu'un drame biographique de plus, bien fait, dans lequel plusieurs chapitres de l'histoire sont cependant mis de côté.

Le montage sec et la musique judicieusement insistante de Mica Levi, associés à la mise en scène volontairement désincarnée de Larrain nous propulsent à l'occasion de ces scènes au cœur du deuil, dans ces moments où la réalité semble fuyante et où le temps se dilate anormalement.

De par son esthétisme et ses propositions artistiques, Jackie est donc un peu plus qu'un biopic (et bon nombre s'avèrent de piètre qualité malgré certains comédiens bien grimés) qui réserve son lot de brio... mais l'ensemble est sans doute trop lourd pour des moments au combien difficile. 

Director Pablo Larrain’s impressionistic portrait of JFK’s widow mixes familiar images and intrusive moments that don’t quite add up.

Jackie is a hard movie to love, but its brittleness might be its most admirable quality.

Chilean helmer Pablo Larraín makes an extraordinary English-lingo debut with this daring, many-leveled portrait of history's favorite First Lady.

While the gorgeous and mesmerizingly subversive biopic itself is destined to be cult rather than classic, Portman's is a performance for the ages, and one that makes Jackie utterly irresistible.

Jackie is quite a novel picture, but it is Portman who ensures that it leaves a serious mark.

Expressionist take on Jacqueline Kennedy in the aftermath of JFK's murder is fueled by an amazing, go-for-broke performance.